Cette pièce pour grand orchestre s'inspire des Crop Circles : des dessins géométriques que l'on trouve dans des champs à travers le monde.
Si leurs premières apparitions ont suscité de nombreuses interrogations, la communauté scientifique s'accorde aujourd'hui à penser que des hommes sont à l'origine de ces magnifiques paysages. C'est lors d'une tournée de concerts en Amérique du Nord que j'ai découvert à bord d'un avion la mystérieuse beauté, visuellement très impressionnante, de ces cercles de culture.
L'oeuvre pour orchestre débute par une mélodie qui se déroule en boucle - tel un crop circle - et sur un mode musical construit de façon parfaitement symétrique. Elle est directement suivie par un deuxième thème, plus lyrique, plus libre et aussi plus humain.
La première partie s'intensifie progressivement, les motifs tournoient de plus en plus et le tempo s'accélère jusqu'à une vitesse vertigineuse. Elle s'iinterrompt par la partie centrale qui, tel 'oeil du cyclone, intériorise la mélodie du deuxième thème par un solo déchirant de violon. Le volet final reprend le crop circle, mais cette fois-ci en sens inverse, le maltraite et le superpose à lui-même, avant de conclure la pièce par un tourbillon énergique et éperdu...