NOTE DE L'AUTEUR
Ce chant est avant tout celui d’un arbre solitaire.
L’arbre du Ténéré, qui a vécu jusqu’en 1973, est une véritable légende en Afrique. Cet acacia solitaire situé en plein cœur du « désert des déserts » est le seul à avoir jamais survécu à des centaines de kilomètres à la ronde, face aux conditions climatiques extrêmes.
À travers cet arbre, c’est au compositeur Jean-Louis Florentz que je rends ici hommage. L’arbre représente sa passion pour l’Afrique, son intense spiritualité et sa force créatrice.
Le chant du Ténéré -mes. 77-127- est entouré par une musique jubilatoire en notes répétées que l’on retrouve à travers toute l’œuvre. C’est ici la force des éléments qui se déchaîne et qui se joint à un profond chant de solitude.
Indications pratiques pour l’organiste :
Cette pièce comporte peu de changements de registrations (une dizaine environ).
Elle est adaptée à un orgue de trois claviers de 54 notes minimum (ut1-fa5) et pédalier de 29 notes (ut1-mi3).
La boite expressive n’est pas obligatoire.
La présence d’un Cornet composé ou décomposé (Bourdon 8’, Prestant 4’, Nazard 2’ 2/3, Flûte 2’ ou Doublette 2’, Tierce 1’ 3/5) est souhaitable.