L'œuvre débute par un rythme dansant et jubilatoire au saxophone et qui fait entendre un "tictac"en slaps". Un deuxième thème dansant et très chantant lui succède immédiatement à la mesure 18. Ces deux idées seront constamment développées, opposées et même superposées à la mesure 118. La variation continue de ces éléments, comme des doubles baroques, entraîne l'auditeur dans des climats variés où le temps semble parfois lutter avec la danse.
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La pièce repose sur trois éléments thématiques simples qui, chacun à leur manière, font référence au passé et donc à l'idée-force de l'œuvre. Une formule rythmique, sorte de "tic-tac", image du temps inexorable et qui, sous diverses variantes, étalonne l'ensemble de la pièce. Un thème mélodique lancé par la trompette dans un mi mineur modal, mélopée pseudo-médiévale ou renaissante (comme un chant ancien). Une cellule de trois notes en valeurs longues, motif d'appel qui sonne comme l'amorce d'un cantus firmus grégorien ou d'un choral. L'œuvre s'articule en quatre sections...

Le chant tendre et nostalgique du début apparaît dans une atmosphère profondément paisible et lumineuse. Ce thème unique et omniprésent dans l'oeuvre, porté par des harmonies chaleureuses, ne cesse de s'élever, désespéré, jusqu'à atteindre un poignant climax.
Les portes d'une musique céleste s'ouvrent alors, les instruments restent suspendus dans le registre aigu tandis qu'un violon, Ange consolateur, s'introduit dans le discours.

1. Tictac tictac
2. Mouvement stellaire
3. Les secondes danses
4. Goutte de temps
5. Entrechoc

Ce #Tictac pour piano et violon (2019) en cinq mouvements, aux tempi alternativement rapides et lents, tour à tour rythmiques et mélodiques, place à sa base le mouvement obsédant du balancier d'horloge, élément structurel dont les cinq mouvements proposent de multiples variations...

Commande de l'ensemble Ctésibios : Khrystyna Sarksyan, flûte / Thibaut Rezniceck, violoncelle et Quentin Guérillot, orgue.
Enregistrement à Saint-Etienne-du-Mont, Paris, le 24-25 juin 2019

Pulse est une oeuvre énergique et rythmique qui puise son inspiration des percussions brésiliennes de Batucada, sans sacrifier un langage musical pleinement contemporain et personnel. Un thème lancinant à deux voix émerge progressivement ; lointain et mystérieux, il conduit à un motif rythmique et dansant qui sera sans cesse développé. L'écriture s'articule autour de ces deux éléments thématiques qui assurent la construction architecturale de l'ensemble. À travers eux, l'auditeur entre au coeur d'un univers « pulsé » où les saxophones sonnent avec force et couleur.
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Disponible en enregistrement discographique par le quatuor Ellipsos. Album United Colors, label NoMadMusic.

Cette oeuvre retrace l'ascension du Mont-Blanc par trois musiciens de l'Orchestre des Pays de Savoie, à l'occasion des 30 ans de l'orchestre.
Détails des mouvements:
1. Jubilations (1 mn 20 s)
2. Nuit (1 mn 30 s)
3. De l'aube jusqu'aux cimes (4 mn 20s)
4. Les marches au sommet (3 mn 30s)
5. Postlude (1 mn)
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Enregistrement par Romain Leleu, trompette et l'Orchestre d'Auvergne dirigé par Roberto Forés Veses
Le chant tendre et nostalgique du début apparaît dans une atmosphère profondément paisible et lumineuse. Ce thème unique et omniprésent dans l'oeuvre, porté par des harmonies chaleureuses, ne cesse de s'élever, désespéré, jusqu'à atteindre un poignant climax.
Les portes d'une musique céleste s'ouvrent alors, les instruments restent suspendus dans le registre aigu tandis qu'un violon, Ange consolateur, s'introduit dans le discours.
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La citadelle est ce monde intérieur où l’artiste se réfugie pour puiser son inspiration et se retrouver avec lui-même.
Un chant de solitude plaintif apparait au début de l’œuvre au violoncelle, soutenu au piano par des accords solides comme la pierre et immuables comme le temps.
Le piano prend ensuite la parole avec un thème puissant en valeurs longues (mesure 13) qui se déploie en de nombreuses combinaisons instrumentales. (...)

1 - Les étoiles qui dansent
2 - Lueur
3 - La traversée des morts

Trois mouvements, Trois nuits, et un cheminement vers la mort jusqu'à l'apparition des notes qui constituent le nom de DUTILLEUX.
Les étoiles qui dansent sont formées par un motif tournant autour d'une note centrale. Celui-ci, tour à tour rythmique ou lyrique, fait place à un deuxième thème qui chute de manière macabre.
Lueur alterne une danse nocturne en pizzicato et des voix plaintives arco dans l'aigu. Au centre du mouvement, le caractère lugubre s'éclaire soudain et le climat se fait méditatif avec le retour du thème des étoiles.

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Ces trois récits peuvent être interprétés isolément ou enchaînés. Ils suivent le cheminement d'une légende liée au siège de la Rochelle en 1627-28. Appel évoque les marins qui mettent les voiles et qui prennent le large pour soutenir les navires français. L'ange noir est un récit paisible - le vent cesse de souffler et les navires sont arrêtés - alors que les marins prient la vierge pour qu'un vent favorable leur permette d'éviter l'attaque ennemie. Épopée s'inspire de l'univers tumultueux des guerres maritimes et de l'espoir que la vierge a redonné aux combattants.
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Cette pièce en trois parties est bâtie autour d'un thème fondé sur un intervalle de sixte majeure (lyrique) et sur des procédés d'écriture construits en miroir.
La première partie, très rythmée et tourmentée, fait entendre en toile de fond le chant principal de l'oeuvre. Suit une musique aux balancements harmoniques colorés et entourés de réminiscences morcelées du début de la pièce.
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Cette pièce s'inspire d'un conte de Hans Christian Andersen intitulé La Fée blanche. L'auteur y décrit un miroir maléfique qui déforme la réalité pour l'enlaidir.
Pour illustrer ce miroir, la présente oeuvre musicale offre de nombreux effets de symétrie qui agissent sur les différents éléments de la composition. Le langage modal et polytonal du début évoque par exemple le merveilleux, alors qu'une deuxième partie évolue vers un univers totalement chromatique.

Impulsion est fondée sur une partie mélodique constamment répétée où chaque nouvelle intervention est transposée à partir de la dernière note du « thème ». Mêlant la passacaille et la variation, cette mélodie traverse ainsi naturellement le cycle des douze sons.
Cette pièce présente par ailleurs de nombreux accords et modes réfléchissants : procédés d'écriture imaginés récemment par le compositeur. Ils évoquent le plus souvent la multiplicité du titre de la pièce, comme le rétrécissement symétrique au piano I - mesure 37 - pareil à un rebond.
Mais à l'écoute, ces constructions cachées laissent place à une musique rythmée, bâtie par strates, et marquée par des lignes ascendantes et des impulsions qui ne cessent de suspendre le discours vers les tessitures extrêmes. Ces énergies s'effacent au centre de l'oeuvre (mesure 97), le fond et la forme y transparaissent alors dans une étale clarté.
Impulsion a été composé pour mes amis de l'ensemble Utopik à Nantes

Première oeuvre du catalogue de Jean-Baptiste Robin, Étoile intérieure propose un langage déjà bien personnel et met en valeur une formation à la mode. La force qui se dégage de cet opus est sous-tendue par la conception architecturale du discours musical : une structure en arche soutient l'expansion progressive d'une idée introspective qui, après un développement tourmenté, retrouve son état originel
Yannick Merlin
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